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samedi 21 juillet 2012

De la solidarité expliquée par un réac

Vous allez m'expliquez ça, Koltchak?

Mais au fait, qu'est-ce qu'elle fait - pratiquement parlant - pour aider les miséreux du Sahel ? Et pour les mal logés bien d'chez nous ? Et les sdf ? De mémoire, si je me souviens bien de la discussion que j'avais eu avec elle avant de ne plus pouvoir commenter chez elle, elle m'avait dit qu'elle donnait quelques sous ou quelques provisions quand elle y pensait.

C'est vrai que si tout le monde fait comme elle, il faut taxer tout et à outrance.

Ce qui tendrait à prouver que plus on met de la solidarité républicaine obligatoire, ce qui se traduit en plus d'impôts et plus de taxes, plus on tue la vraie solidarité, qui je le répète est un élan spontané.
Source ici


Voilà des extraits de la discussion dont il parle:
 (Moi: )Je participe toujours aux associations: paniers dans les supermarchés, achat de petits trucs dans la rue etc...
Et vous?

(Moi) Oui, aider des gens quand on le peut c'est bien. On le fait aussi, si on en a l'occasion mais pas à ce point-là.
Ceci vous honore.

Source ICI 

On va être moins diplomate, Monsieur, puisque vous déformez mes propos:
-Et d'une, vous transformez le "si on en a l'occasion" par quand "elle y pense".
Je n'aime pas du tout qu'on transforme mes propos, surtout quand c'est de la diffamation.
Notez que vous n'en êtes pas, dans votre charmante bande, à votre premier coup d'essai...
Donc oui, quand j'en ai l'occasion, je le fais.
-Et de deux:
Je pense même que se vanter de la charité ou de l'aide qu'on donne aux gens qui en ont besoin est franchement mal placée. J'en fais même plus que je le dis mais c'est moi et ma conscience.
-Et de trois, je ne m'achète pas des mètres carrés de paradis en échange de mon aumône aux pauvres et de ma commisération.
J'aime les gens vraiment et je ne calcule pas mon aide.
-Et de quatre: parce que tous ces gens aisés qui quittent la France ou qui planquent leur fric dans des niches fiscales, qui rechignent à tout vat pour aider les pauvres, vous pensez que c'est naturel pour eux d'être solidaire?
Vous vous fichez de qui?
On se demande qui tue la vraie solidarité: celui qui est obligé de passer par les bonne oeuvres de la paroisse pour cela? 
Dites-moi, expliquez-moi...
Là, j'ai du mal à saisir le sens de votre solidarité "spontanée".
Parce qu'en plus dans votre bande si sympathique, vous défendez ceux qui se barrent plutôt que d'aider la France, sacré sens du patriotisme, si vous l'aidez autant qu'eux, ce pays, on est vraiment dans la mouise...
  

11 commentaires:

  1. Pour le cas où vous ne vous en seriez pas rendue compte, la solidarité est effectivement un élan spontané et individuel. Elle ne saurait en aucune façon se manifester via un appareil fiscal répressif par nature. La solidarité vue par la république est à la solidarité ce que la prostitution est à l'amour.

    Sur la déformation de vos propos, la différence entre "quand j'y pense" et "à l'occasion" est plutôt mince. Je plaide coupable, ajoutant à ma décharge que j'écrivais de mémoire. Dont acte. Désolé d'avoir froissé votre sensibilité à fleur de peau et votre ego.

    Pour le reste, je ne fais rien pour acheter mon paradis, encore que cela y participe certainement, même si cela vous semble ridicule et tenir de l'obscurantisme. Ce que je fais, je le fais tout simplement parce que j'aime cela. Mais a contrario de ce que vous dites, je n'aime pas les gens. Ce "les" est par trop vaste pour moi. J'aime ma famille, mes proches, certaines de mes relations. Quant à ceux que j'aide, je les aime d'une certaine manière, la compassion est une forme d'amour de son prochain.

    Quant aux riches, j'en ai connu pas mal dans ma vie. De vrais riches, pas ceux qui gagnent plus de 4000€ par mois pour reprendre la connerie de notre président. Vous seriez surprise de ce qu'ils peuvent faire pour les pauvres.

    Quant à mon patriotisme, il il s'exprime pour mon pays, mon peuple. La république n'est pas la France, elle n'est qu'une forme illégitime de gouvernement qui s'est installée via le meurtre, la spoliation, la terreur. A la gueuse je ne dois rien.

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    1. Et bien, quand vous jugez les autres, vous êtes bien moins susceptible.
      Alors quel effet ça fait?
      Pour la sensibilité et l'égo, vous parlez de vous, là? Moi j'ai horreur de ceux qui manipulent les mots pour déformer les propos ou insinuer quelque chose.
      Tenez-le pour dit.
      La compassion n'existe pas sans l'amour des autres ou alors j'ai raté un bout de la religion chrétienne: compassion veut dire souffrir avec .Expliquez-moi comment vous faites sans aimer l'autre pour souffrir de ce qui lui arrive.
      Pour les riches, on est sur le net...tout est permis de dire, comment voulez-vous que je vérifie...
      "vous seriez surprise", c'est bien de sous-entendre que moi, je ne les connait pas. Vous me faites rire, ne vous inquiétez pas pour moi.
      Quand à votre jugement de la France, estimez-vous heureux que la République ait plus de tolérance que vous en avez pour elle parce que la Monarchie a définitivement perdu la main quand l'héritier a refusé le drapeau français et la noblesse se moque pas mal de reprendre un pouvoir dont elle ne veut plus.
      Ah, oui, moi j'en n'ai jamais rencontré, non plus...j'oubliais...Je suppose que c'est ce que vous allez me dire? Dites-le, pour me faire rire.

      Un conseil: surveillez donc bien vos propos quand vous parlez de moi.
      Et une dernière: merci pour votre dernier billet, au moins votre humour a fait mouche, j'ai trouvé l'approche amusante, c'est déjà ça...mais je n'ai pas le pouvoir que vous me conférez, ce blog n'est pas là pour ça.

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  2. Votre conseil, comment dire... je m'en passe. J'ai toujours eu pour habitude de dire ce que je pense sans prendre de détours. Quand on se pique comme vous d'épingler des gens et bien il faut savoir accepter en retour l'opinion qu'ils peuvent avoir de vous. Je ne fais pas dans le politiquement correct. Après ça plait, ça ne plait pas, ce n'est pas mon affaire.

    Votre blog est politique. La politique n'est pas affaire de rosières. Encore moins dans un système républicain où les factions passent leur temps à s'affronter. On ne fait pas la guerre avec de bons sentiments et de jolies phrases. et ceux qui souhaitent aseptiser le débat sont soit des faux-culs, soit des naïfs, voire des salauds. Cette manoeuvre étant un moyen à peine déguisé pour interdire de parole ceux qui ne pensent pas comme eux.

    Pour le reste de votre commentaire, je crois que vous n'avez pas lu ou compris ce qui était écrit.

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    1. Vous et votre charmante bande avez commencé en premier à m'attaquer.
      Je ne fais que répondre.
      Lâchez-moi, ce qui semble être en dehors de vos forces, et je vous lâcherai peut-être.
      Mes actions vous dérangent, c'est un fait.
      Quand vous allez parler de moi, faites juste attention à ne pas mentir ou déformer des propos. Je vous signale que même et surtout dans l'Ancien Régime, la notion d'honneur était importante.
      En réagissant comme cela, vous montrez bien le peu d'importance que vous accordez à l'honneur et l'intégrité.
      La politique n'est pas une affaire de chiffonniers.
      Vous usez donc de stratagèmes indignes de ce que vous défendez et en plus, vous, qui vous définissez comme chrétien et catholique, n'en avez ni les valeurs ni la philosophie.
      Bravo!
      Corruption, trafic d'influences, tout cela découle du fait que tous les coups seraient permis: merci pour cette belle démonstration!
      Dans la vie, on se doit d'être droit et de n'avoir rien à se reprocher, au moins à soi-même. Mais je pense que tout ça est au-dessus de votre compréhension.Même en politique, il y a des règles et ceci explique que vous avez perdu et que vous n'êtes pas prêt de gagner un jour.
      Les gens n'aiment pas les orgueilleux et encore moins les médiocres.

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  3. C'est une chose d'être solidaire des gens dans le besoin, au quotidien. Prendre 5 minutes pour discuter avec un clochard par exemple.
    Mais la grosse supercherie, c'est de faire croire aux gens que cette solidarité doit s'appliquer dans la politique. Car sous cet angle-là, on prend rarement de décisions difficiles à prendre, car elles ne sont pas belles dans la forme, mais qui pourtant seraient efficaces à l'ensemble du pays. Oui à la solidarité, mais pas dans la manière de diriger, qui est devenue systématique. Moi aussi j'aime les gens et suis à l'écoute quand je le peux, mais c'est contre-productif pour l'engagement de réformes efficaces.

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    1. Au moins l'argumentaire est présenté sans insulte, c'est un point de vue recevable qui vous engage et ne discédite pas les autres points de vue.
      Merci de votre commentaire.

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    2. Je vous en prie.
      Ce qui m'a piqué, c'est le fait que vous considériez que Jésus était plus de votre côté que celui de koltchak.
      Je ne trouve pas très moral de prendre la religion à partie comme ça. Vous dîtes que Koltchak n'est pas très chrétien, certes, mais s'il est un bon citoyen, son existence n'est pas moins morale qu'une autre.
      De plus, par l'énorme imposition de notre pays, chaque travailleur est un humaniste, qu'il le veuille ou non. Même le plus avare des travailleurs est un altruiste, on travaille déjà pour cette Solidarité.
      Je peux comprendre la colère de certains quand ils s'entendent dire qu'ils ne pensent pas aux autres, alors que notre fonctionnement nous oblige déjà à travailler pour les autres. Ce serait un peu comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Alors les artistes et les sportifs, c'est facile pour eux de nous prôner la solidarité totale, car leurs métiers n'ont rien de fardeaux ou de contraintes.
      Je me demandais si le petit Jésus apprécie d'être pris à partie dans des débats.

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    3. Je dis juste que si on affiche sa religion, on se doit d'être en accord avec. Après, c'est lui et sa conscience. Le problème est que je ne juge jamais a-priori les autres.
      Mais quand on juge, ce qu'on a fait avec moi, il faut s'attendre à être jugé.
      Par contre, où je vous rejoint c'est que je pense qu'il faudrait vraiment voir et réguler comment sont utilisés nos impôts, une bonne fois pour toute.

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    4. Par contre, c'est amusant d'appeler un royaliste comme lui un citoyen, il appréciera:-)

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    5. Je considère aussi que le royaliste est un citoyen comme les autres.
      Les convictions ne ne font pas qu'untel est plus citoyen qu'un autre.
      Des pays comme la Belgique, le Royaume-uni... ont encore un système monarchique, et ils ne sont pas en retard question développement.
      Quand j'emploie le terme "citoyen", je l'emploie comme je parlerais d'un morceau de pain.
      Il n'y a ni gloire, ni condamnation à faire, quand quelqu'un est citoyen.
      On est un pays de libre pensée, donc même s'il ne se reconnaît pas dans le gouvernement, Koltchak en est tout de même un citoyen. En dépit des ses opinions, lumineuses pour certains, et condamnables pour d'autres. Quelle richesse intellectuelle nous avons dans notre pays, et je me réjouis sur des pages de commentaires, lorsque ça se prend le bec, et qu'on voit apparaître des opinions diamètralement opposées.
      Je trouve le contraire un peu ennuyeux, et par principe, il faut respecter la différence d'opinion.
      J'ai en horreur le socialisme, surtout depuis qu'il est passé du rose au rouge, néanmoins, et c'est paradoxal, je me réjouis de son existence.. C'est bizarre, je vous l'accorde.
      Très franchement, on peut supposer que Koltchak, dans la rue, se comporte comme un excellent citoyen. Il respecte les gens, tient les portes, est poli... et pourtant ses opinions peuvent paraître crues. Dans le cas inverse, quelqu'un qui croit très fort en l'homme, place l'humain au centre de tout, peut très bien se conduire comme un goujat. Il peut penser "bonheur" de toutes ses forces, prôner la justice, et à côté de ça ne pas respecter ses pairs. J'ai eu le malheur de subir la foudre d'un communiste un jour, je peux vous dire que son attitude n'était absolument pas civique.
      Je pense que notre comportement, et pas les opinions, font qu'on se comporte en bon citoyen. Ou pas.
      Regardons davantage les actes, bien plus que les mots, pour décrire quelqu'un le plus justement possible. Je l'ai compris le jour ou des amis se disant de gauche, ont commis des actes qui allaient à l'encontre totale du principe de "bien vivre ensemble". Depuis, je me suis dit que les mots, les opinions, étaient très peu de choses par rapport aux actes.

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    6. Là, c'est comment lui se considère qui est important.
      Par contre, je ne comprend pas pourquoi vous me considérez de gauche.
      J'ai des principes, des idées, et celles-ci ne sont ni de droite ni de gauche.
      A moins que vous considériez qu'il y a les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, moi ce n'est pas du tout mon intention.
      Il y a des choses qu'on doit effectivement respecter et les lois sont faites pour être respectées en tant que citoyen. Voyez donc dans mon avertissement ce qui est légal ou non (onglet horizontal). Ce n'est pas moi, c'est la loi qui le dit.
      Les opinions influent sur le comportement ou alors c'est qu'on est hypocrite ou opportuniste.
      J'ai pour principe de dire ce que je fais et de faire ce que je dis, ou alors je me tais. Donc je pars du principe que l'autre fait pareil jusqu'à preuve du contraire.
      C'est ça, ne pas juger l'autre en ayant un a-priori.
      Sur le net, on ne peut juger que sur des écrits. Et il est facile de comprendre de travers.

      Par contre, je pense que pour le moment, la droite n'a plus de repère et contrairement à ce qu'on pense, le centre s'est déplacé à gauche, d'où la création du FDG.
      Pour moi, je refuse de mettre quelqu'un qui profère des propos anti-républicains et ne respecte pas nos lois en écartant du statut de français ceux qui le sont de plein droit comme quelqu'un étant de droite républicaine et c'est la seule légitime.

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